Contexte | |
Quels repères ? | |
Pierres à Cupules et Pléiades | |
Observation | |
Différence entre solstice et équinoxe | |
Rôle de la Lune | |
Calendrier Gaulois |
Même pour les moins instruits d'entre nous, nous avons tous de nos jours des repères : horaires, calendaires et saisonniers, qui sont tellement évident et ancrés dans nos sociétés depuis des lustres, et l'on ne se pose pas la question de leurs origines ou de leur histoire.
Avant le néolithique les peuplades de chasseurs cueilleurs, avaient déjà besoins de repères saisonniers, pour suivre les migrations d'animaux, se protéger des froids, ou pour se rendre dans des zone de chasses de pèche ou de cueillette. Mais pas besoin d'une très grande précision, l'observation des feuillages, des animaux, des températures ou de la durée empirique des jours, ou d'autres repères naturels, pouvaient par l'expérience des plus anciens suffire.
Mais à partir du néolithique vers 10000 ans av JC, petit à petit, avec l'évolution et l'arrivée de nouvelles peuplades, vivants de plus en plus de l'élevage et de l'agriculture, le problème d'anticiper et de comprendre plus précisément les saisons c'est fait plus cruciale et même vitale.
Comment alors ces hommes ont-ils pu maîtriser ces notions et quels ont pu être leurs moyens de repères.
Leur besoins de repères, devenant plus important au fur et à mesure qu'il monte vers le nord dans des pays aux climats froids en hiver, et avec des variations importantes d'une saison à l'autre, ou qu'ils s'installent par période dans des montagnes aux hivers rigoureux.
Un grand nombre de repères leurs sont déjà bien connus : saisons froides et saisons chaudes, alternance du jour et de la nuit, variation des durées de jour, position des levés de soleil, phases de la lune, position d'étoiles, ... Ils avaient pour les plus expérimentés, aussi remarqué des cycles : cycle du soleil, cycle de la lune, cycle des saisons, ... Sans pour autant déterminer la durée exacte d'une année.
Mais il leur manquait certains repères importants pour caler bien plus précisément les saisons, une erreur de quelques semaines pouvant être fatale à leurs récoltes, troupeaux ou aux résultats de leur chasse, Les rendements et durée des cultures n'avaient rien à voir avec celles qui se développeront par la suite avec le temps et une meilleur maitrise des plantes et des animaux.
Matriser le temps c'est prévoir l'avenir, c'est améliorer ses récoltes, c'est prévoir les périodes difficiles, c'est en parti prévoir le temps qu'il va faire, c'est vital dans certaines régions. Et pour ceux qui dans les tributs possèdent ces savoirs quasi surnaturels, voir divin, c'est un grand respect assuré. L'art de la divination, permet de communiquer avec le divin avec l'au-delà pour voir l'avenir.
Quels sont les repères précis possibles pour caler les débuts de ces changements de cycle ?
Les plus évidents et probablement déjà utilisés antérieurement sont liés aux cycles solaires, sa hauteur au lever, ou sa position au zénith sont des indicateurs fiables et simples de la saison, mais pas toujours très précis. De nombreuses constructions mégalithiques ont été alignées sur des positions solaires comme les solstices d'été ou d'hiver. Ce type de construction est bien adapté aux plaines quand l'horizon est bien dégagé. On se servait probablement aussi de l'ombre de menhirs, de poteaux, ou d'arbres, qui sur de longues durées pouvaient marquer ces moments particuliers. Bien entendu ce repère n'est possible que quand le temps le permet.
Naissance du « ciel » au néolithique. Conséquences mathématiques. Olivier Keller.Un autre cycle remarquable, c'est le cycle lunaire, il est facilement observable et de nos jours encore il est utilisé pour décider des moments propices à certaines cultures et à certaines fêtes. L'inconvénient de ce cycle c'est qu'il n'est pas aligné sur le cycle annuel. Il sert surtout à prédire les marés et certains changements de météo pour les peuples côtiers. Ce cycle est un bon repère par contre pour le temps qui passe, et devait être utile pour compter en lunaisons, marqueur important avant l'invention des mois et des semaines, divisions purement artificielles que nous connaissons et pratiquons depuis l'Antiquité.
D'autres repères remarquables existaient à la fin du mésolithique et au début du néolithique jusqu'à l'Antiquité, il s'agit des Pléiades et du signe du Taureau qui par leur proximité avec le pôle stellaire pouvaient servir de repère.
Un autre cycle moins évident, mais beaucoup plus simple et précis existe, il se base sur des repaires stellaires. Pour nous habitant des villes dont les rues sont éclairées, voir le ciel étoilé, est assez difficile, au mieux on distingue une dizaine d'étoiles, mais pour ceux qui travaillent dans les campagnes ou en montagne, observer des milliers d'étoiles. Voir la voie lacté est encore possible et toujours aussi impressionnant. Nos ancêtres au néolithique et après, pouvaient chaque nuit observer et admirer ce spectacle grandiose. Ils ont donc pu observer et découvrir certains phénomènes et cycles. Comme la terre tourne sur son axe d'où nous nous trouvons nous observons un ciel étoilé qui défile chaque nuit et change aussi en fonction de l'orbite de la terre. Notamment la voie lactée est parcourue du regard chaque nuit. On observe aussi des points assez lumineux qui ont des trajectoires différents ce sont les planètes. Il parait difficile aux non-initiés de s'y retrouver dans toute cette masse de repères. Un point remarquable dans tout cela est marqué par l'axe de rotation de la terre, les étoiles qui en sont prêt s'en trouve fixe ou presque. De nos jours il est marqué par la fameuse étoile du berger, de tout temps un repère facile pour les marins et grands voyageurs.
Du fait de l'inclinaison de l'axe de la Terre, dans l'hémisphère nord, les levers de soleil se produisent toujours dans le quadrant nord-est entre l'équinoxe de mars et celle de septembre, et dans le quadrant sud-est entre l'équinoxe de septembre et celle de mars. C'est le contraire dans l'hémisphère sud.
La date de l'équinoxe peut se déterminer en observant le lever du Soleil, par rapport au point situé plein Est (ou plein Ouest pour le coucher) : l'équinoxe de printemps a lieu le jour où le Soleil cesse de se lever au sud de ce point, pour se lever au nord. Pour un observateur humain il faut un point de repère qui marque l'Est et cela reste d'une précision approximative mais suffisante pour les besoins des premiers agriculteurs / pasteurs, seules les observations des étoiles permettent une meilleure précision.
La connaissance des positions des points cardinaux ne devaient être qu'empirique et ne résulter que de constatations particulières, accumulées au cours du temps et transmises entres initiés.
Les repérages pouvaient se faire en notant à l'aide de repères les positions des levés ou couchés de soleil et ainsi trouvant les positions extrêmes correspondants aux solstices et en marquant la moitié on obtenait un repère sur l'Est et ainsi le point d'équinoxe.
Les pierres à cupules ont pu servir de repères, quand une pierre remarquable correspondait à un de ces repères d'alignement. Leur position assez haute en montagne entre 800 et 2000 m et les zones particulièrement dégagées où on les trouve pourraient répondre à ces besoins d'alignements.
Par contre pour les équinoxes d'été et d'hiver il y a des variations d'angle en fonction des longitudes/latitudes et de l'altitude et de l'angle d'observation, cela a pu aussi varier en fonction de la période si très ancien.
L'équateur céleste est une projection sur la sphère céleste et comme celle-ci est située infiniment loin, les extrémités du demi-cercle sont toujours situées à l'Est et à Ouest sur l'horizon. Relativement à la sphère céleste, l'axe de rotation de la Terre est parfois appelé l'axe du Monde, et il coupe la sphère céleste en deux points opposés qui sont les pôles de l'équateur céleste.
Le taureau est un alignement d'étoile qui si on les joints artificiellement, par des lignes fictives, forme une sorte de Y dans le ciel, signe qui a très vite été assimilé au signe du taureau par les premiers peuples pasteurs et agriculteurs. Il a beaucoup marqué le panthéon des premières civilisations de l'Antiquité
Les pléiades sont un groupe d'étoiles de notre galaxie, qui sont visuellement proche les unes des autres. Ce groupe a varié dans le temps en nombre de 8 à 4 pour les plus visibles de l'amas, entre environ - 12000 ans à l'époque romaine. Dans la première partie de cette période il avait une particularité très intéressante, pour ce repèrer précisément aux équinoxes, c'est que il n'était visible sur l'horizon à côté du point de l'axe de rotation stellaire que pendant les six mois froid et disparaissait pendant les 6 mois chauds. Son apparition avait lieu à l'aube juste avant le lever du soleil à une période bien précise. Cette transition marquait le début de la période chaude et le début des semailles. Ce qui ne devait pas manquer de réjouir les populations et probablement aussi le point de départ de festivités.
Ce signe nocturne du ciel un peu comme un message des dieux, avait besoin d'être reconnu en forme et en position dans le ciel. C'est probablement cette marque et cette position que nous révèlent les pierres à cupules. C'est ce que nous allons tenter de vérifier.
Les repères solaires permettaient ainsi de caler plus précisément les solstices et les repères stellaires de caler les équinoxes. Ce qui, sans connaitre ni comprendre précisément encore les phénomènes en jeux dans ces mouvements, permettait aux peuplades les plus avancées et les plus perspicaces de ces périodes de bien mieux se situer dans l'année. Ainsi il était possible pour elles de découper l'année en 4 périodes proches de nos saisons actuelles, qui devaient être forte utile pour rythmer leurs travaux des champs, leurs migrations, leurs travaux, ... L'homme a toujours eu besoin de points de repère qui le rassure le situe. On est à l'aube de la science du calendrier et de l'astronomie, aux prémices de certains arts divinatoires et de l'astrologie.
De nos jours encore le mois d'octobre marque l'arrivée des constellations d'hiver. Le signe le plus manifeste en est le lever de plus en plus précoce (vers 21h15 en début du mois d'octobre) de l'amas emblématique des Pléiades sur l'horizon est-nord-est, qui mène le cortège des constellations du Taureau, Gémeaux, Orion, Grand Chien, Petit Chien, etc.
Comment ces peuples pouvaient-ils repèrer l'Est ? Deux techniques simples permettent de trouver cet axe qui pour eux n'est pas l'Est (un concept inconnu pour eux), mais simplement un axe solaire remarquable. Dans un lieu bien dégagé (en hauteur en montagne), ils pouvaient chaque année noter depuis un repère, l'axe extrême de la position du lever ou du coucher du soleil aux solstices d'été et d'hiver et marquer se repère par une pierre ou un piquet. En repérant la moitié de la distance entre ces deux repères donne l'axe des équinoxes. D'après mes observations, il me semble qu'ils aient privilégiés comme point central des pierres remarquables qui permettaient, à l'Est (coucher) ou à l'Ouest (lever) suivant les cas un repère naturel, comme le pic d'une montagne.
Si on compare certaines des pierres à cupules avec la forme des Pléiades ont peut être marqué dans certains cas par des similitudes entre les aspects des deux dessins.
Le premier à essayer de démontrer l'existence, au Néolithique, de Pierre à Cupules représentant les Pléades est Marcel Baudouin vers 1917 dans un article (voir page des liens)
Sa démonstration est un peu embrouillée mais a le mérite de montrer le lien possible entre ses représentation sur les pierres gravées et les Pléiades, mais elle ne démontre rien.
Toutes les pierres dites à cupules ne sont pas à ranger dans cette catégorie des repères stellaires. Il y aura sûrement eu beaucoup d'autres usages, notre propos ici n'est pas de les recenser toutes mais d'étudier celles qui peuvent rentrer dans cette catégorie pour en comprendre le sens, et l'usage, dans ce contexte proto historique particulier des prémices de l'élevage et de l'agriculture.
Reste maintenant à le démontrer vraiment
Pour cela il faut vérifier si pour ces pierres leurs positions seraient appropriées pour ces observations dans le ciel aux dates des équinoxes (d'il y a 5000 ans à 3000 ans environ).
Il faudrait aussi fouiller les alentours de chaque pierre à la recherche des indices d'activités diverses liées à ces pierres. Outils de taille, restes de festins, d'offrandes, de feux, ...
Ces observations des Pléiades se font la nuit ou au lever et coucher du soleil, donc à des moments plutôt sombres, pas le plus propices pour voir des cupules sur des pierres.
Cette simple remarque pourrait suffire à discréditer cette démonstration, mais il y a peut être une explication, ces cupules pouvait être remplie de graisses animales et sur le principe de la lampe à huile, technique connue depuis au moins les dessins dans les grottes, être allumées comme des bougies. On imagine bien la féerie de ce spectacle nocturne. Cette explication m'est venue, par des remarques faites par une équipe de chercheurs du Briançonnais qui connaissent des ustensiles anciens à cupules qui fonctionnaient sur ce principe avec de la graisse de marmotte.
Evolution des Pléiades dans le ciel Hypothèses à vérifier d'après Marcel Baudouin
vers -13000 ans 5 étoiles Taygète, Maïa, Alcyone, électre, Mérope.
vers -10000 ans s'ajoute Celœno 6 étoiles
vers -8000 ans s'ajoute Astérope 7 étoiles
vers -6000 ans disparition temporaire d' Astérope 6 étoiles
-3600 7 étoiles des Pléiades sur le disque en bronze de Nébra
Plus tard s'ajoute Atlas pour parvenir à 8 étoiles.
Période à 8 étoiles avant -2000.
Certains avec une bonne vue pouvant en voir jusqu'à 13.
Vers -1700 guerre de Trois disparait Celœno 6 étoiles
Epoque romaine 4 étoiles
Les Egyptiens en observant Sirius du Grand Chien, qui brille dans la même zone, en dessous et à gauche d'Orion, tandis que les Pléiades sont au dessus et à droite. Ils guettaient le "lever héliaque" de Sirius où l'étoile se lève en même temps que le Soleil : ce phénomène annonçait la crue du Nil qui conditionne toute la vie agricole du pays. Les Romains faisaient la même chose en se basant sur Procyon, la principale du Petit Chien ("Caniculus"), dont le "lever héliaque" annonçait la période chaude de l'année (canicule...).
L'étude des premières et dernières visibilités des &eacutétoiles remonte à la plus haute antiquité. La sphère en mouvement et les levers et couchers des &eacutétoiles sont les plus anciens traités d'astronomie qui nous soient parvenus des Grecs, ils sont l'œuvre d'Autolycus de Pitane (vers 330 avant J.C.). Dans l'antiquité, les astronomes grecs produisaient des parapegmes, sortes d'almanachs donnant les dates des levers et couchers héliaques des principales &eacutétoiles dans leur calendrier lunaire. Les levers et couchers héliaques sont liés au Soleil donc aux calendriers solaires et aux saisons, la connaissance des dates ou l'observation de ces phénomènes permettait de reconnaître l'approche des différentes saisons. Hésiode : « Au lever des Pléiades, filles d'Atlas, commencez à moissonner, et à leur coucher, à labourer. »
Ces phénomènes se produisent quatre fois par an chacun à date fixe.
Notre calendrier se divise en quatre saisons : printemps, été, automne et hiver.
Les équinoxes et les solstices sont des phénomènes astronomiques biannuels. L'équinoxe de mars marque le début du printemps et celui de septembre annonce l'automne. Quant aux solstices, ils jouxtent printemps-été et automne-hiver. Outre leur rôle de frontière entre les saisons, ces moments ponctuels de l'année correspondent a des positions particulières de la Terre sur son orbite autour du Soleil.
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La Terre tourne sur elle-même et est en orbite autour du Soleil. En se déplaçant, notre planète décrit une trajectoire qui se matérialise sous la forme d'un plan, le plan écliptique. Il n'est en rien confondu avec l'axe de rotation de la Terre. Ils ne sont pas non plus perpendiculaires, l'axe de rotation est incliné. Cette configuration explique que l'équateur céleste ne soit pas parallèle au plan de l'orbite terrestre.
Jour et nuit ex-aequo
Les équinoxes se produisent le 20 mars et le 22 septembre de chaque année. A ce moment, la durée du jour et de la nuit est quasiment identique et ce quel que soit l'endroit où on se trouve à la surface du globe. Cette égalité de temps s'explique tout simplement par la position qu'occupe notre astre, par rapport au Soleil. Le plan écliptique coupe l'équateur en deux points constituant une ligne, la ligne des équinoxes.
Lorsque le Soleil se situe à l'un de ces deux points, c'est l'équinoxe. Les rayons solaires émis sont perpendiculaires à l'axe de rotation de la Terre donc parfaitement parallèles à l'équateur céleste d'où une durée quasi similaire du jour et de la nuit.
Bataille entre jour et nuit
La ligne des solstices se situe elle perpendiculairement à l'axe des équinoxes. Elle décrit un plan qui est opposé à celui de l'équateur (contrairement au plan des équinoxes). A ce moment, le soleil atteint ses positions les plus méridionale et septentrionale. Il émet des rayons qui sont inclinés d'un certain angle au niveau équatorial. Cela explique que la durée du jour ou de la nuit soit plus longue.
Bien évidemment, les solstices sont inversés suivant l'hémisphère où l'on se trouve. En France, le solstice d'été du 21 juin correspond à celui hivernal en Australie.
Les premiers calendriers de l'antiquité sont souvent basés sur les lunaisons, ce cycle proche de 30 jours a servi à marquer la durée des mois.
Ce cycle n'étant pas basé sur 365 jours devait être recalé annuellement sur le cycle solaire. C'est un marqueur du temps qui devait être assez commode pour repèrer dans le temps les dates des plantations, des migrations saisonnières et des cycles de rencontres communautaires.
Le calendrier Gaulois, était suffisamment remarquable, pour qu'un romain comme César y fasse référence dans ses mémoires. Un des particularités de ce calendrier est qu'il n'est pas en jours mais en nuitées le changement se fait à la tombée du jour.
Il est important de remarquer que les Gaulois et leurs prédécesseurs, avait un système calendaire évolué, avant l'invasion romaine, et des modes de représentation qui leur étaient propres. Ce qui montre l'importance de cette science pour eux et c'est le signe d'un savoir important construit sur un héritage régional qui remonte dans le temps.
C’est un calendrier luni-solaire, qui présente un cycle de 5 années de 12 mois de 29 ou 30 jours, chaque mois étant divisés en deux quinzaines. Des mois intercalaires permettaient tous les deux ans et demi de recaler le calendrier sur un cycle de 5 ans. Il y a un cycle de 30ans avec des ajustements cycliques.
Parmi les points intéressants que nous apprend ce calendrier, c'est l'importance des jours et périodes fastes ou néfastes qui est peut-être un des éléments des croyances de l'époque, qui donne de l'importance au calendrier.
Ces périodes liées aux lunaisons sont toujours utilisées de nos jours par les cultivateurs de potagers pour leurs plantations. Ces croyances remontent sûrement bien plus loin dans le temps et sont le reflet de l'importance que les premiers agriculteurs attribuaient au temps qui passe et à bien se situer dans le temps pour choisir les bons jours et les bonnes saisons pour chacune de leurs activités, leur survie pouvant en dépendre.
Cela montre à qu'elle point se situer dans le temps au jour prêt pouvait avoir beaucoup d'importance pour les premiers cultivateur.
Autre point intéressant les gaulois comptaient en nuitée suivie d'une journée, commençant à la tombée de la nuit, les mois commençant sur un premier quartier de lune.
Bien avant ces calendriers Gaulois on trouve des traces d'études calendaires et solaires. Le calendrier mésopotamien commençait à l'équinoxe de printemps et avait des mois de 29 et 30 jours au second millénaire. Les Grec avaient un calendrier lunaire sur des principes assez similaires à ceux du calendrier Gaulois, chaque cité état avait le sien avec des principes avec variantes locales. En complément du calendrier lunaire existait un calendrier solaire pour marquer les évènements utiles pour les cultures au cours de l'année.
Un des cadrans solaires les plus anciens retrouvés à ce jour vient d'Egypte. On estime son âge à environ 3500 ans. Un autre, gravé sur pierre, a été retrouvé en Irlande sur le site de Knowth '(Great Mound), il aurait été construit il y a 5300 ans.
Cette pierre gravée italienne du Piémont comporte une croix alignée sur les points cardinaux et des signes alignées sur le solstice d'hivers.
Elle est explicitement utilisée pour des repères solaires et est pointée vers un paysage ouvert à l'Est.
San Germano Chisone (TO) : “Peira Eicrita”
La croix solaire signe annonciateur ou symbole.